L'histoire du nom des rues de Le Fugeret
ANCIEN CHEMIN D'ANNOT : Utilisé jusqu'à l'ouverture de la nouvelle route nationale et l'élargissement de la Grand Rue en 1892.
ANDROUNE D'AUT DE VILO : Habitait dans cette ruelle en escaliers une figure du Fugeret ancien, La Pilonne. Veuve, son mari avait été surnommé "Le Pilon" en raison de la forme de son nez, tuméfié par une morsure reçue lors d'une bagarre.
ANDROUNE DE LA PLACE : Ruelle en partie couverte.
ANDROUNE DU PONT : Des écuries (chevaux, mulets, ânes) se trouvaient en haut de cette ruelle.
AVENUE DE LA GARE : Créée lors de la construction de la gare au début du vingtième siècle. Le premier train est passé au Fugeret le 1er juillet 1912 pour la fête de la St Pierre.
CHEMIN D'ALLONS : Son départ est le vieux pont à la sortie du village, construit en 1759 par les sieurs André Robion et Joseph Bernard. Actuellement chemin de randonneurs et de chasseurs. Par le vieux pont passait aussi avant 1892 la route de la Colle qui traversait un peu plus haut la barre du Murat. Et également avant 1930 le vieux pont était le passage pour accèder aux terres côté rive droite de la Vaïre : Barlet, Esparrans...Jusqu'aux années 1920 des gens d'Allons venaient encore à la fête de la Saint-Pierre par ce chemin. Arrivés à la grande challanche, en vue du village, ils s'annonçaient par des roulements de tambour.
CHEMIN D'ARGENTON : Très ancien chemin reliant Le Fugeret et son hameau Argenton en passant par le Chastel, Collet-Gouiran et la Rate.
CHEMIN DES NAIS : Au bord de ce chemin et du canal qui le longe, étaient les "nais", bassins où l'on mettait à rouir le chanvre.
ENVANS DE ROCCAS : "Envans" signifie "passage couvert". Cette ruelle passe sous la maison drogoul, appartenant autrefois à la famille Roccas.
GRAND RUE : Elle a été élargie en 1892 pour
le passage de la nouvelle route nationale. Les maisons côté droit en
montant ont vu leurs murs de façade démolis et reconstruits en retrait
pour être alignés.
De nombreux artisanats et commerces ont existé dans cette rue. Certains
anciens, d'autres qui ont été créés pendant le chantier de la voie
ferrée où des centaines d'ouvriers, quelques fois avec leur famille,
étaient venus habiter Le Fugeret, d'autres plus récents encore.
De la place vers le pont, côté droit :
Epicerie-café-restaurant Masse, coiffeur, épicerie Eyffred, cordonnier
Henri Bonnet, épicerie Gras puis Supo, boucher, moulin à huile de noix,
scierie Raynaud à la sortie du village.
Du pont vers la place, côté droit : Atelier
de tissage de lin et chanvre, menuisier Pellegrin, boucher,
hôtel-café-restaurant Sauvan, moulin à blé, bar Magnaldi, épicerie
Henri, boulanger, café-restaurant Domenge.
IMPASSE DU ROCHER : Desservait autrefois des écuries et granges.
LA PLACE : La mairie est à son emplacement actuel depuis 1986. Elle était précédemment dans le bâtiment de l'ancien presbytère (accès par l'escalier sur le côté). Le gîte a été créé en 1993. Le bâtiment gîte-mairie était auparavant l'école communale qui a compté deux, puis une classe, et qui a été fermée en 1991.
MONTEE DE LA LOUVIERE : La Louvière se trouve au dessus du village. On peut y passer pour monter au Chastel par le Chemin de Croix.
MONTEE DE L'ANCIENNE CARRAIRE : La carraire est le chemin des troupeaux de moutons et de chèvres. Elle passait par cette rue pour monter au Chastel par la Louvière.
MONTEE DE LA SUEIO : Le long de cette rue les riverains déposaient déchets végétaux, fumiers, mélangés à des branches de buis hachées, pour en faire un compost utilisé dans les jardins.
MONTEE DES GRANGES : Ruelle en escaliers qui desservait autrefois de nombreuses granges.
PLACE DU FOUR : Sur cette place était autrefois le four communal. Il a été démoli en 1956.
ROUTE DES AIRES : Anciennement nommée "Chemin du Désert de Saint-Pierre". C'était le départ du chemin qui mène à la chapelle Saint-Pierre en passant par la Rouïe. Elle dessert actuellement un nouveau quartier d'habitations du Fugeret.
ROUTE DES CABANES : Ouverte en 1954 pour desservir le haut du village.
ROUTE DU BARLET : Elle a été créée vers 1930 ainsi que le pont du Barlet par l'entrepreneur Eugène Cornu. Jusque là le seul passage pour accéder aux terres et bois côté rive droite de la Vaïre était le vieux pont. A ce chantier ont travaillé des hommes du village dont M. Quaranta. Le pont a ensuite été consolidé pour permettre le passage du bois de l'exploitant forestier Emile Henri, puis élargi pour le passage des engins agricoles modernes.
RUE BASSE : A l'angle de cette rue en face de la petite fontaine se trouvait le chapelier Autheman.
RUE DE LA FORGE : Le dernier forgeron du village, Nestor Fortoul, est mort en 1975. Il avait sa forge en face de cette rue, dans la montée de la Sueio. Il attachait les chevaux pour les ferrer à l'anneau sur le bâtiment à l'angle de ces deux rues.
RUE DE LA MARTINE : D'une ancienne habitante d'une maison de cette rue.
RUE DE LA TOURRE : Du nom ancien du quartier autour de cette rue du haut village.
RUE DU BARRI : Nom ancien. Bari signifie "rempart". Existait-il un rempart autour du vieux village ?
RUE DU FOUR : Cette rue se nommait déjà Rue du Four au 18e siècle. Dans cette rue était l'épicerie-tabac Daumas.
TRAVERSE DU FOUR : Dans cette ruelle existait autrefois un atelier de tissage de lin et de chanvre.